Marqué par des rassemblements en Amérique du Nord, le tout premier Jour de la Terre a été observé par la culture occidentale le 22 avril 1970. Cette journée a de la valeur pour beaucoup de façons diverses. Les visions du monde autochtones sont fortement alignées avec l’intention et le message du Jour de la Terre, qui promeut l’importance de la durabilité environnementale et de la gestion responsable. 

Aujourd’hui, le Jour de la Terre continue d’être l’un des jours les plus importants pour le mouvement environnemental au sens large. Il a gagné en élan mondial, avec des efforts continus pour mieux protéger l’environnement et construire un avenir plus durable. 

Metrolinx est très conscient de l’importance de la durabilité environnementale. À mesure que nous procédons à la plus importante expansion du transport en commun de l’histoire de la région, nous cherchons à réduire les émissions de gaz à effet de serre en développant et en exploitant des options de transport en commun durables. Bien que la végétation doive parfois être enlevée dans le cadre des travaux en cours pour étendre le service GO et construire de nouvelles lignes de transport en commun rapide et des métros, Metrolinx s’assure de minimiser les enlèvements de végétation dans la mesure du possible. 

Perturber la végétation est un dernier recours, selon Jennifer Smith, gestionnaire de la restauration chez Metrolinx. En 2020, l’équipe environnementale de Metrolinx a élaboré et lancé le Guide de végétation. La directive fournit une pour la gestion de la végétation sur les sites de projet de Metrolinx, y compris l’enlèvement et le remplacement des arbres en fonction de leur taille, de leur espèce et de leur emplacement. Cela garantit que beaucoup plus d’arbres sont plantés que retirés alors que nous travaillons à l’expansion du transport en commun. 

« La perturbation environnementale est absolument un dernier recours. Il y a vraiment un effort pour éviter cela. Mais bien sûr, il y a des arbres qui doivent être abattus pour faire place à de nouveaux services de transport en commun élargis. Dans les cas où nous devons abattre des arbres, nous cherchons à les restaurer dans un autre endroit aussi près que possible du site d’abattage », a déclaré Jennifer. 

Elle a donné un exemple du travail que Metrolinx effectue le long du corridor ferroviaire de Barrie, dans lequel son équipe est fortement impliquée. 

« Afin de permettre un service toute la journée dans les deux sens le long des corridors ferroviaires de Barrie, nous avons dû abattre un nombre significatif d’arbres pour faire place à une deuxième voie », a-t-elle déclaré. « Dans le corridor ferroviaire, il y a peu d’espace pour replanter les arbres. Idéalement, les replantations ont lieu à proximité ou dans le même bassin versant que les abattages afin que les services écosystémiques et les habitats perdus soient restitués aussi près que possible des terres touchées. Pour ces impacts sur le corridor ferroviaire de Barrie, nous verrons jusqu’à 50 arbres replantés pour chaque arbre abattu. »  

Jennifer dit qu’avec la mise à jour des lignes directrices sur la végétation cette année, Metrolinx a travaillé pour inclure les commentaires de la communauté autochtone. L’engagement avec les communautés autochtones sur les Lignes directrices sur la végétation de Metrolinx constituent une étape vers l’amélioration des relations de travail avec les communautés autochtones. « Il était clair que nous devions engager les communautés autochtones sur le Guide de végétation. Il est important pour la réconciliation.  Il est important pour la restauration écologique et les communautés et les terres que nous impactons, » a expliqué Jennifer.  

Bien qu’elle ne soit pas autochtone elle-même, un exemple qu’elle a entendu des communautés autochtones est la pensée à long terme du Principe des Sept Générations, une philosophie autochtone qui suggère que les décisions d’aujourd’hui devraient inclure la gestion de la Terre et une durabilité désintéressée sur le long terme. Jennifer a expliqué les avantages d’adopter une approche plus holistique dans le processus et le travail de planification de la restauration de Metrolinx, en disant que cela nous a, par exemple, amenés à prolonger la durée du suivi de la restauration pour garantir que les écosystèmes restaurés prospèrent.  

Le processus qu’elle décrit, depuis la formulation de la question de savoir si la perturbation environnementale peut être entièrement évitée, jusqu’à l’engagement avec les communautés autochtones et le remplacement des arbres et des habitats touchés, représente toutes les différentes manières dont le Guide de végétation améliore notre façon de livrer le transport en commun. Tout cela mène à des résultats environnementaux significatifs.   

Depuis 2020, Metrolinx a planté plus de 36 000 arbres et 61 000 arbustes, et s’attend à en planter environ 140 000 de plus. Metrolinx a travaillé, et continue de travailler, en étroite collaboration avec des groupes comme l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région pour restaurer des habitats dans toute la région du Grand Toronto. Plus de 3 000 arbres et arbustes indigènes ont été offerts aux résidents locaux par le biais de « distributions d’arbres communautaires ». Et toutes les plantes ont été obtenues auprès de pépinières de plantes indigènes locales, y compris la serre Kayanase, une entreprise autochtone associée aux Six Nations de la rivière Grand. 

Pour certaines organisations, les initiatives de la Journée de la Terre n’ont lieu que le 22 avril. Mais chez Metrolinx, nos efforts en matière de durabilité se déroulent toute l’année, car le travail que nous faisons pour améliorer le transport en commun est continu.  

En savoir plus sur notre mise à jour de la ligne directrice sur la végétation.