Votre propre bureau ou lieu de travail habituellement familier peut vous sembler différent maintenant après une longue période de confinement.

Je comprends tout à fait.

Je comprends cela, mais je suis malgré tout heureuse de pouvoir être en mesure d’emprunter à nouveau les transports en commun.

Depuis des mois, ce ne sont que des travailleurs essentiels qui s’aventurent pour s’assurer que nos ventres sont pleins, que nos services essentiels comme le transport en commun se poursuivent, que nos malades sont soignés et que nos services publics sont disponibles.

La province est maintenant passée à l’étape 3 — c’est une excellente nouvelle pour notre économie, car un plus grand nombre de personnes retournent aux transports en commun, aux garderies, aux écoles et aux lieux de travail.

Mais tout le monde n’est pas prêt à passer à autre chose.

Tandis que certains d’entre nous qui ont travaillé à la maison pendant tous ces mois sont impatients de retourner voir leurs collègues en personne et de ne plus jamais avoir de vidéoconférence, d’autres ne sont pas tout à fait prêts à quitter leurs domiciles. Du moins pas complètement. 

Nous devons trouver comment naviguer dans ce monde étrange et assurer notre sécurité, celle de nos familles et de nos collègues pendant que la COVID-19 existe toujours. Et prendre soin de notre santé mentale. Je n’en sais rien sur ta santé mentale, mais la mienne a pris un coup ces six derniers mois.

Trouver la bonne stratégie et le bon équilibre pour vous et votre famille au cours des derniers mois de ce qui a été une année chaotique, imprévisible et mortelle est vraiment unique à votre propre situation.

Mais c’est ce qui fonctionne pour moi et protège ma santé physique et mentale :

Je reste confortablement dans ma bulle et passe autant de temps à l’extérieur que possible. Cela protège ma santé physique et mentale. J’ai commencé à retourner à la gare Union de Toronto quelques jours par semaine (je viens de remarquer que mon calendrier de bureau est resté bloqué dans le temps depuis le mois de mars et je ne suis pas encore prête à tourner la page). Le reste du temps, je continue à travailler depuis mon domicile. Les petits rassemblements sont uniquement autorisés à l’extérieur ; pas de grandes célébrations ou des sorties dans des bars pour moi. J’apprécie à nouveau les sorties au restaurant occasionnellement, mais uniquement les sorties à l’extérieur et en plein air.

J’espère vraiment que mes bistrots et patios préférés investissent dans de nombreux appareils de chauffage et de couverture afin que nous puissions prolonger la saison des repas en plein air jusqu’à la fin de l’automne.

Maintenant que toute la province est passée à l’étape 3, nous avons finalement réservé la date de célébration de la vie de ma sœur Jenny pour le samedi 26 septembre et j’espère vraiment que rien ne compromettra ce programme.  On dit que le chagrin est le prix à payer au fait d’aimer profondément, mais les prix ont extrêmement augmenté sans même prendre en compte le rituel du deuil en famille. Mais je sais que ma famille n’est pas seule. De nombreuses personnes ont malheureusement perdu des êtres chers en cette période de confinement, tant à cause de la COVID-19 ou par d’autres causes.

J’ai élaboré mon plan personnel après de nombreuses études et pratiques qui se poursuivent encore aujourd’hui, pendant que les chercheurs en apprennent davantage sur la transmission du virus. J’ai eu le grand honneur d’être au centre de la planification et de l’exercice d’intervention en cas de pandémie depuis le mois de janvier. La connaissance nous aide à prendre des décisions éclairées et nous permet d’avoir le contrôle sur les situations qui nous entourent. Et je m’efforce à être patiente avec moi-même, même si je l’avoue, certains jours sont meilleurs que d’autres. J’essaie également de ne pas planifier trop longtemps à l’avance. Il y a encore beaucoup d’incertitudes, car la pandémie se poursuit et je serais donc probablement obligée de changer de programme assez souvent.

Favoriser la tolérance face à cette nouvelle réalité

Je suis parmi ces travailleurs qui sont régulièrement venus travailler au bureau pendant la pandémie, lors des premiers mois au Centre des opérations d’urgence de Metrolinx, puis la plupart du temps à la maison avec comme occupation principale, des entrevues avec les médias par téléphone ou par appel vidéo. Depuis environ un mois, j’ai passé deux à trois jours au bureau de la gare Union, j’y suis retourné pour faire des entrevues avec les médias à une distance sécuritaire et le reste du temps, à travailler depuis mon appartement.

En conséquence, mon niveau de confort et de tolérance a augmenté en ce qui concerne le port des masques toute la journée, emprunter les transports en commun, toujours avoir du désinfectant pour les mains sur soi, des masques et des lingettes dans un sac à bandoulière fonctionnel (qui passe au moins inaperçu), respecter la signalisation pour l’orientation, et rencontrer des personnes dans des lieux publics sans pour autant les embrasser. Parfois, je pense qu’ils n’ont vraiment plus l’habitude de parler depuis le confinement et ne sont par conséquent, pas très bavards.

Pour être tout à fait honnête, je ne respecte pas souvent les flèches de signalisation sur le sol, mais je m’améliore. Nous nous adaptons tous au fur et à mesure, et il faut du temps et de la pratique pour apprendre à fonctionner à nouveau dans le monde extérieur et non seulement rester en sécurité, mais se sentir en sécurité. Faites preuve de compassion et de patience envers vous-même et envers les autres.

Avant de quitter la maison…

Planifiez constamment. Lorsque vous vous intéressez à quelque chose de nouveau, même si vous avez emprunté les transports en commun plusieurs fois avant la pandémie, un rappel est nécessaire dans ces circonstances particulières. Entraînez-vous de temps en temps, étape par étape, peut-être avec l’un de vos copains casaniers.

Faites de la marche ou du vélo autant que possible. Vous pouvez également visiter la gare GO ou Union juste pour être parmi le premières personnes à découvrir tous les changements effectués.  Si vous êtes sur le point d’emprunter un train GO ou UP, ou un autobus de GO, vérifiez les horaires à l’avance car de nombreux changements d’horaire ont eu lieu depuis le mois de mars.. 

Pensez à vous déplacer en dehors des heures de pointe. Les passagers sont de retour dans les transports en commun, mais le nombre de passagers est encore beaucoup plus bas que d’habitude et les trajets en dehors des heures de pointe sont souvent les plus calmes. Cela vous aidera à reprendre les transports en commun en toute sécurité et à réduire vos angoisses. Assurez-vous de ne pas être malade avant d’emprunter les transports en commun et n’oubliez pas de porter votre masque le plus chic, car il est obligatoire dans les transports en commun.

Dépoussiérez votre carte PRESTO et assurez-vous d’avoir mis votre application à jour. Certains changements positifs se sont produits pendant que vous étiez parti et il y a maintenant plusieurs façons de charger l’argent instantanément.

N’oubliez pas de vous habiller confortablement avant de sortir de la maison.

Si vous craignez d’être à l’intérieur, veuillez-vous renseigner sur la propreté et la fraîcheur de l’air à l’intérieur des trains de GO et sur cette étude menée au Royaume-Uni, qui a révélé que les passagers du transport en commun voyagent en toute sécurité à bord des trains pendant la pandémie (nous n’avons pas eu non plus d’éclosion épidémique dans nos trains ou nos autobus).

Et n’oubliez pas de visiter l’un de nos kiosques de santé dans les gares pour vous familiariser avec toutes les mesures supplémentaires mises en place pour vous aider à assurer votre sécurité; vous pouvez même vérifier votre température et le niveau d’encrassement sur votre téléphone.

À quoi s’attendre dans votre autobus ou train :

De nombreuses nouvelles mesures de sécurité ont été mises en place dans nos bureaux et nos installations. Nos employés passent des examens de santé, portent des masques et gardent leurs distances lorsqu’ils sont de service, restent à la maison lorsqu’ils sont malades ou craignent d’avoir été exposés, et disposent d’une grande quantité de désinfectant pour les mains et les postes de travail. Vous savez donc que nous avons énormément travaillé pour nous assurer que votre personnel reste en bonne santé. Bien heureusement, nous avons eu un taux d’infection du personnel généralement faible en conséquence, de sorte qu’ils sont là pour vous à votre retour. Et ils sont prêts à vous aider, il suffit de demander.

Nous avons mis en place un certain nombre de procédures similaires pour nos autobus, nos trains et nos gares. Des panneaux de signalisation directionnels pour vous tenir à l’écart, des stations de désinfectant pour les mains dans l’ensemble du réseau et dans les trains et les autobus, des couvre-visages obligatoires pour les passagers, un nettoyage supplémentaire tout au long de la journée, et nous installons des purificateurs d’air dans de nombreux bureaux et gares.

Nous avons également investi dans quelque chose de très unique pour mettre de la distance entre vous et vos compagnons de siège dans les autobus et les trains, nous installons des barrières de siège dans les autobus et les trains pour établir une certaine séparation physique entre vous et votre compagnon de siège. Vous avez donc une protection supplémentaire avec le port d’un masque.  Un conseil pour les individus aux épaules larges : vous pouvez être plus à l’aise assis dans un siège sans fenêtre.

Masques : conservez-les tout au long de votre trajet. Portez-les sur les quais, dans les gares et dans le train ou l’autobus. Assurez-vous de les porter correctement. Pouvez-vous boire correctement votre café? Bien sûr, assurez-vous de retirer soigneusement une boucle d’oreille, de prendre un verre et de le boire et de porter soigneusement votre masque.

Que faire si vous voyez quelqu’un qui ne porte pas de masque? Pour ma part, je me déplace et je m’assois avec des gens qui portent des masques. Il y a des problèmes de santé physique et mentale qui empêchent certaines personnes de porter des masques, et cette pandémie doit être une période difficile pour eux. Le personnel parlera aux clients, leur rappellera de toujours en porter et leur offrira même un masque si nécessaire.

Même si je comprends les raisons pour lesquelles certaines personnes ne portent pas de masque, et croyez-moi, je sais que ce n’est pas tout le monde qui a une raison légitime, je ne recommande pas les confrontations. Il y a d’autres sièges disponibles. Par exemple si mon trajet est long, je me déplace toutes les 15 minutes (ce qui réduit également votre risque de transmission parce que ce virus a besoin d’un contact soutenu pour se transmettre efficacement) Cela m’amène également à vous suggérer de télécharger, si vous ne l’avez pas déjà fait, l’application gratuite d’alerte à la COVID-19 pour recevoir des avis d’exposition potentielle.

Nous aiderons également les agences de santé publique à communiquer avec les usagers du transport en commun qui ont été potentiellement exposés par une personne infectée en fournissant aux responsables des coordonnées PRESTO limitées, au besoin. Et rassurez-vous, nous vous tiendrons au courant chaque fois qu’un membre du personnel sera testé positif ici.

Quelques rappels supplémentaires…

• Les masques sont obligatoires dans les transports en commun… Le Service de sécurité parcourt le réseau et rappelle aux clients de porter leur masque tout au long de leur trajet. Si vous avez oublié le vôtre, nous installons des distributeurs automatiques d’équipement de protection personnelle (EPP) dans les gares.
• Paiement d’un trajet – aucun paiement en espèces prévu dans un avenir proche. Assurez-vous d’avoir mis à jour votre carte PRESTO et n’oubliez pas de présenter la carte à l’embarquement et au débarquement.
• Objets trouvés – des changements ont été apportés pour assurer la sécurité pendant la pandémie, veuillez donc vérifier à l’avance si vous avez perdu quelque chose.
• Services de conformité – veuillez vérifier vos options à l’avance
• Rappelez-vous des politiques sur le stationnement et le stationnement réservé, ainsi que celles sur le stationnement pour les vélos dans les gares. 

Le retour au travail ne sera pas facile pour certains.

C’est différent selon les secteurs.

Mais je crois fermement que nous sommes tous dans le même bateau et nous avons besoin d’être solidaires, de sorte que le nouveau monde (nouvelle réalité) ne soit pas un endroit isolé où travailler, s’amuser et renouer des contacts.