Depuis son enfance, Aman Dulay voulait être chauffeur d’autobus. Après avoir déménagé en Angleterre de son Inde natale à l’âge de 16 ans, il observait les autobus qui passaient et s’est rendu compte que c’était un emploi qui « lui paraissait bien ».

En fin de compte, il n’a pas eu à attendre longtemps : il a rapidement décroché un poste à West Midland Travel, une société de transport en commun qui desservait une zone à peu près aussi grande que celle que dessert GO Transit aujourd’hui. Au début, il ne s’occupait que de la collecte des titres de transport et de l’annonce des arrêts. Six mois plus tard, en 1972, il commença à conduire un autobus pour la toute première fois.

Ce fut un coup de foudre. « C’est un super emploi, vous savez? On conduit l’autobus, on fait monter les passagers et voilà, dit-il. Mais ça aide aussi d’avoir une bonne équipe. On s’entraide. Ce n’est pas un travail qui se fait en solo! »

Mais revenons en 2018. M. Dulay, chauffeur d’autobus de GO depuis 1989, a récemment reçu un prix pour souligner ses 40 ans de conduite sécuritaire. Effectivement, cela fait maintenant plusieurs dizaines d’années qu’il a conduit un autobus – pour West Midland Travel et GO Transit – sans jamais avoir eu d’incident en matière de sécurité.

Son secret pour un travail exemplaire? « Il faut tout simplement faire attention. Faire attention à ce qui nous entoure, bien regarder devant soi sur la route, rouler lentement et sûrement, dit-il. La sécurité, c’est bien plus important que la ponctualité! Il faut conduire les gens à leur destination sans leur faire courir de danger. La sécurité avant tout. »

Avec autant d’années passées au sein de l’équipe de GO Transit, M. Dulay est devenu un employé réputé au sein des installations d’autobus à Streetsville. David Wipperman, gestionnaire du service Opérations d’autobus, est son collègue depuis 1990. « C’est un homme qui accorde en tout temps la priorité à la sécurité, remarque-t-il. C’est aussi un excellent coéquipier et mentor. Il fait tout ce qu’il peut pour venir en aide à ses pairs. »

C’est également à Aman Dulay que l’on doit les célébrations annuelles de Vaisakhi à l’installation de Streetsville, lors de laquelle les collègues se rassemblent pour tout un festin de plats et de sucreries. Son engagement en matière de santé et de mise en forme n’a pas non plus manqué d’impressionner ses collègues. « Il arrive une heure avant son quart de travail presque tous les jours et profite de ce temps pour aller à la salle de sport », affirme M. Wipperman.

Maintenant qu’il a vécu une carrière aussi longue et distinguée, M. Dulay pense à sa retraite. « Je vais surtout avoir l’occasion de passer plus de temps avec ma famille, dit-il. J’en ai en Angleterre, aux États-Unis et en Australie. Mais j’ai aussi mes petits-enfants ici. Je dois m’occuper d’eux. On pourrait dire que c’est le début d’un tout nouvel emploi! »

Et pour ce qui est de sa carrière et de son remarquable dossier en matière de sécurité, M. Dulay n’a qu’une seule chose à dire : « Pour ça, je remercie Dieu. C’est le principal. J’ai vraiment été très chanceux. »