Billets d’hier à aujourd’hui – D’anciennes images de GO Transit datant des années 1980 montrent l’achalandage constant de clients qui arrivent aux gares d’Oakville et de Pickering.

24 déc. 2019

Pendant 17 ans, Dorothy Archer a été la ressource en matière de transport.

Si vous vous déplaciez à partir de la gare GO d’Oakville au milieu des années 1980, Mme Archer et quelques-uns de ses collègues préposés étaient les ressources à consulter pour savoir où se rendre.

« J’aimais les défis, comme l’heure de pointe, et rencontrer les gens. » se remémore-t-elle maintenant, vingt ans après sa retraite.

Il est difficile de calculer le nombre de clients qu’elle a servis et avec qui elle a discuté pendant toutes ces années. Il y en a certainement des milliers et des milliers qui se sont présentés à son guichet pour payer leurs billets et leurs laissez-passer mensuels.

Combien de discussions sur la température s’y déroulaient tous les jours? Ou sur la meilleure façon de se rendre à Toronto ou à Hamilton, vers l’ouest? Combien de monnaie a-t-elle tenu entre ses doigts?

Plusieurs de ces moments sont capturés dans une série de photos prises aux gares d’Oakville et de Pickering. Non datées, elles semblent avoir été prises dans les années 1980. Il s’agissait probablement de photos non exceptionnelles à l’époque, mais aujourd’hui, ces photos glacées en noir et blanc non étiquetées, qui ont été dénichées dans une boîte laissée dans un coin d’un bureau de Metrolinx, dévoilent un court pan d’histoire des relations entre le personnel de GO et les passagers.

Ces relations se poursuivent aujourd’hui, dont à bord des autobus et des trains, et Mme Archer se souvient qu’elle a beaucoup aimé côtoyer les clients au fil de sa carrière.

Dans la pile de photos – dont une la montre travaillant à côté de son collègue préposé, John Phillips – il y a des images de boîtes qui sont déchargées d’un camion. Elle croit qu’elles représentent probablement des livraisons de nouveaux laissez-passer mensuels. 

À ses débuts, les achats ne s’effectuaient qu’en espèces. Ce n’est que plus tard que les préposés ont accepté les achats par cartes de crédit.

Les images représentaient une file de gens habillés de pantalons en velours ou à jambes larges et de dames coiffées de chapeaux qui attendaient pour acheter des billets ainsi que l’activité qui régnait dans les billetteries occupées.

Les pièces situées sur le comptoir à la droite de Mme Archer étaient emballées dans du papier et enroulées d’élastiques. Les billets imprimés formaient une pile bien ordonnée à côté d’un perforateur à trous. On y remarque aussi des horaires de trains situés bien en vue près d’une grande horloge qui égrenait les minutes jusqu’au prochain train ou autobus de GO.

Veuve de 87 ans, Mme Archer demeure toujours à Oakville et elle revoit occasionnellement d’anciens collègues. Elle affirme que les liens noués entre elle et ses collègues, et même les échanges avec les clients, se prolongent.

Elle assure aussi que les personnes des deux côtés du guichet où elle et ses collègues étaient les ressources en matière de transport sont simplement de très bonnes personnes.