Nouvelle utilisation des anciennes voies – Comment une voie ferrée existante constitue l’emplacement le plus écologique pour une escale de transport en commun
15 avr. 2021
L’amélioration du service des trains GO réduira les émissions de carbone et améliorera la qualité de l’air grâce au retrait des voitures de la circulation. Pour bénéficier de ces avantages environnementaux, Metrolinx doit construire plus d’installations pour le garage des trains supplémentaires. Les escales – où les trains excédentaires peuvent être entreposés entre les heures de pointe – en sont un exemple. Pour réduire les impacts environnementaux d’une nouvelle escale, Metrolinx utilisera une ancienne voie ferrée située à côté du Don Valley Parkway. Son emplacement qui est juste au nord du viaduc Prince[JL1][S2] Edward, reliant Danforth Avenue à Bloor Street, permet de tirer parti d’une voie d’accès existante dans une zone qui a déjà fait l’objet de travaux de construction lors du renouvellement du viaduc. Metrolinx utilisera des aménagements paysagers pour intégrer cette installation dans l’espace vert environnant et s’assurer que les piétons et les cyclistes ont un accès continu au sentier Lower Don.
Les travaux visant à offrir un service plus bidirectionnel, toute la journée et toutes les 15 minutes sur un plus grand nombre de trajet des trains GO comprennent la construction de nouvelles installations pour accueillir les trains qui feront partie de cette expansion.
Avant de pouvoir profiter de ces avantages, Metrolinx doit d’abord construire de nouvelles installations en respectant autant que possible l’environnement.
C’est l’une des raisons pour lesquelles Metrolinx utilisera une voie ferrée existante, près de la Don Valley Parkway (DVP), pour un site d’escale – un endroit où garer les trains inutilisés entre les deux périodes de pointe un jour de la semaine. Le site d’escale pourra accueillir trois trains à la fois, garés en ligne droite le long de la voie.
« Avec l’expansion du réseau GO, nous avons vraiment besoin de ces escales sur l’ensemble du réseau GO afin de respecter les niveaux de service », a déclaré Mirjana Osojnicki, gestionnaire des programmes et de l’évaluation environnementale chez Metrolinx.
Avec un service plus fréquent tout au long de la journée, la circulation des trains doit être chorégraphiée selon un calendrier serré.
Un site d’escale près de la gare Union est nécessaire pour garer certains des plus gros trains inutilisés en dehors des heures de pointe. Cela permet aux trains d’entrer et de sortir rapidement des corridors pour les faire descendre après la pointe du matin et les ramener rapidement à la gare Union pour la pointe du soir.
Le stationnement des trains inutilisés en dehors des heures de pointe réduira les coûts et limitera les besoins en électricité. Un endroit est nécessaire à proximité de la gare Union et l’espace proche de Don Yards est déjà occupé.
« Pour réduire la congestion à la gare Union, nous devons nous assurer que les trains quittent rapidement la gare afin de permettre la circulation continue des trains », a déclaré Osojnicki. « Nous avons effectivement besoin d’une installation d’entreposage à proximité ».
Le nouveau site d’escale tire parti d’une ancienne voie ferrée, ce qui permet de garer les trains en une seule ligne. Il n’est pas nécessaire d’ajouter de nouvelles voies.
Si l’utilisation d’une ancienne voie ferrée est une solution évidente, le choix de l’emplacement exact a été plus difficile.
Metrolinx a examiné plusieurs endroits le long de la ligne avant d’établir le plan exact.
« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Ville de Toronto et l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région (OPNTR), à plusieurs reprises, pour mettre en place un plan qui a le moins d’impact possible sur Don Valley », a-t-elle déclaré. « C’est ainsi que nous nous nous sommes établis à l’extérieur de la plaine inondable réglementée et de la zone écologiquement sensible ».
« Nous avons également limité l’empreinte de l’installation afin de réduire au minimum l’empreinte dans la vallée, tout en respectant les exigences minimales en matière d’entreposage des trains ».
Le fait de se déplacer au nord du viaduc signifie également que l’installation peut tirer parti des travaux de construction qui ont déjà été effectués dans le secteur. L’installation sera située dans une zone où des espaces verts ont été perturbés par la réhabilitation du viaduc et où une route d’accès est déjà en place pour soutenir une installation hydroélectrique adjacente.
La voie ferrée et la route d’accès étant situées sur ce site, il n’est donc pas nécessaire d’en construire de nouvelles, ce qui réduit considérablement l’impact environnemental de l’installation.
Bien que le bruit soit un problème qui doit être géré dans presque tous les sites de transport en commun, cet endroit est unique, car les bruits limités de l’installation d’escale et les trains GO seront noyés par la circulation automobile sur le DVP
Le projet comprendra des installations pour les équipes, des dispositifs pour l’élimination des déchets et l’alimentation électrique en bordure de voie (ce qui signifie que les moteurs seront éteints lorsque les trains seront garés sur le site d’escale), environ 10 places de stationnement pour le personnel et une voie de service longeant les voies.
Les travaux seront programmés de façon à réduire au minimum les impacts et le public sera informé bien avant le début des travaux de construction.
« Nous veillerons à ce que le défrichage de la végétation ait lieu en dehors de la saison de reproduction des oiseaux et nous limiterons autant que possible le nombre d’enlèvements », a affirmé Osojnicki.
Bien que le sentier Lower Don reste ouvert aux piétons et aux cyclistes, il pourrait y avoir des fermetures temporaires pendant les travaux et le public sera informé à l’avance.
Une fois la construction terminée, il est prévu d’ajouter de la verdure sous forme d’espèces indigènes, caractérisant ainsi l’environnement naturel autour de l’installation.
« Elle sera cachée et nous aurons un plan d’aménagement paysager pour qu’elle soit intégrée à la région ».
Une clôture séparera également l’installation des espaces verts publics. Cela fera partie du plan d’embellissement et le mur de soutènement le long de l’installation aura une clôture défensive supplémentaire contre les graffitis.
Ce site a une empreinte plus petite que la proposition initiale. Il a été établi à la suite de la première consultation publique en février 2020 et des discussions avec la Ville et l’OPNTR.
L’évaluation environnementale a été achevée en mars 2021. Les personnes qui vivent dans la région et qui empruntent les sentiers peuvent s’attendre à un plus grand dialogue public dans les semaines et les mois à venir.
« Notre intention est de fournir des mises à jour aux groupes communautaires, afin que tout le monde soit au courant de la conception, de l’échéancier prévu et de toute fermeture temporaire », a-t-elle dit. « Tout au long de la phase de conception détaillée et de la construction, nous continuerons à nous engager auprès des groupes communautaires et des utilisateurs du sentier ».
Le côté ouest du sentier Don Valley n’est pas une option pour le site d’escale; car les voies ferrées existantes sont actuellement utilisées de façon régulière, de sorte qu’il faudrait ajouter de nouvelles voies dans un environnement restreint. De plus, il faudrait construire une route d’accès pour atteindre une telle installation, ce qui entraînerait encore plus d’impacts environnementaux.
Parmi les nouvelles escales dont Metrolinx aura besoin, celle-ci est l’une des trois à Toronto. Les autres seront construites plus loin sur le réseau.
À l’heure actuelle, Metrolinx dispose de 16 installations d’escale pouvant accueillir 111 trains de 12 wagons en plein jour et/ou pendant la nuit. Avec l’expansion de GO Transit, 42 % d’espace supplémentaire sera nécessaire pour offrir un service accru dans la RGTH.
par Mike Winterburn Conseiller principal en communication de Metrolinx