Pouvez-vous apprendre de nouveaux trucs à un vieux bus ?

Comment un vieil autobus de Californie s'est retrouvé entre les mains d'un employé de Metrolinx.

20 sept. 2019

L’histoire a commencé à Santa Monica et se poursuit maintenant ici.

Un autobus de transport en commun MCI TC40-102A « classique » de XX ans ne vit pas sa deuxième ou sa troisième vie, mais sa quatrième vie avec Toby Oronos, employé de Metrolinx.

Oronos a commencé à travailler pour Metrolinx comme stagiaire d’été à l’installation d’Opérations des gares de Middlefield et il est maintenant manutentionnaire à l’entretien du parc d’autobus. Avant de se joindre à Metrolinx, il était ambassadeur du service à la clientèle pour la TTC.

Dire que M. Oronos est engagé envers le transport en commun serait un euphémisme. Il s’agit de sa raison de vivre. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait mis la main sur un autobus d’époque.

« Enfant, j’ai toujours été fasciné par les transports en commun. J’ai toujours trouvé cela intéressant et captivant, » dit M. Oronos. « C’est ainsi que j’ai compris que je voulais jouer un rôle dans le maintien en bon état d’une partie de l’histoire du transport en commun. Tout comme c’était le cas lorsque le véhicule était en fonction. »

Cet autobus venait de Santa Monica en Californie, où il a été utilisé par diverses sociétés. Il a ensuite été vendu à Fort McMurray Transit, puis à Red Arrow pour faire la navette de Spruce Meadows à Calgary quelques fois par année pour les amateurs d’équitation.

Ce classique de fabrication américaine a parcouru plus de 686 000 milles au cours de sa carrière, transportant des milliers de personnes au fil des ans. Pour tous ceux qui se trouvent au nord de la frontière, cela représente un million de kilomètres.

« C’est amusant. Malgré toutes les couches de peinture des diverses sociétés de transport en commun qu’il a desservi, on peut encore voir une partie du bleu d’origine à certains endroits, correspondant aux couleurs de Santa Monica, » dit M. Oronos. « Il a toujours son numéro de flotte d’origine écrit au marqueur à l’intérieur de la porte du réservoir de carburant. »

En tant qu’adepte du transport en commun, M. Oronos savait où trouver des autobus d’époque qui pourraient être à vendre. Il suit un événement d’autobus qui se produit habituellement chaque année et a remarqué un affichage au sujet de l’autobus à vendre. Il a obtenu les coordonnées du vendeur, a acheté l’autobus, et le reste est de l’histoire ancienne, littéralement.

« Il s’agit du premier autobus que j’achète, en partenariat avec un ami proche, » explique M. Oronos. « Nous avons l’intention de conserver cet autobus en tant que relique historique. Nous l’utiliserons ici et là et l’amènerons à des événements ou des spectacles d’autobus, mais, pour l’instant, il demeure dans une place de stationnement que nous avons louée à Toronto. »

L’autobus a été acheté à Calgary, donc le voyage de retour à la maison a été pittoresque, mais lent. Ce n’est pas surprenant, car les vieux autobus roulent à un maximum d’environ 65 km/h. Heureusement pour M. Oronos, des amis l’accompagnaient. En cours de route, ils se sont arrêtés à divers belvédères et lieux historiques, dont l’arche de la ville de North Bay.

« Nous avons visité un grand nombre de villes et de villages, alors nous avons pris des photos avec des affiches, des personnages intéressants, comme un ours polaire et un bonhomme de neige avec des lunettes, » dit M. Oronos.

Bien qu’il ne s’agisse que de son premier achat d’autobus, M. Oronos n’exclut pas la possibilité de s’en procurer d’autres.

« J’ai toujours aimé les vieux autobus parce qu’ils étaient beaucoup plus confortables et que les caractéristiques de leur moteur me fascinent, » dit-il. « Pour ce qui est de la suite des choses, je procéderai au nettoyage de l’autobus, j’arrêterai pour prendre des photos dans la région du Grand Toronto et je continuerai de m’en occuper, afin de m’assurer qu’il demeure en bon état! »

Alors que l’autobus entame le prochain chapitre de sa vie à Toronto, M. Oronos espère que la vieille beauté fonctionnera aussi bien que les autobus GO sur lesquels il travaille chaque jour.


par Sara Wilbur Metrolinx communications senior advisor, subway program